La polémique de la levée des ordures ménagères continue à susciter des interrogations quant au dénouement d’une crise aiguë qui tient en haleine le tout Sfax.
Face à la léthargie pour ne pas dire le mutisme, les composantes de la société civile sont montées au créneau et ont sorti leur hache de guerre pour dire (basta), alors que d’autres associations ont préféré des actions eco-citoyennes ciblant les jeunes pour les sensibiliser à l’importance de recyclage des déchets organiques.
En effet, une initiative louable à un timing opportun où les voix s’élèvent, appelant à opter pour le procédé de recyclage des déchets pour endiguer un phénomène qui risque de causer des dégâts énormes dans une ville qui vit une explosion démographique.
C’est le cas de l’association « abweb », fondée et présidée par Dr wassim Sellami, qui a développée le thème du recyclage des déchets organiques et le compostage devant un auditoire formé par des étudiants futurs enseignants qui ont impressionnés par leur excellente interaction à travers des suggestions destinées à enraciner la portée de l’environnement et son importance capitale chez les jeunots. Cette initiative signée l’association « abweb » s’inscrit dans le cadre d’une série d’actions entamées depuis sa création en 2017 par Dr wassim Sellami ; un psychiatre membre de la ACT et thérapie contextuelle.
Entouré de ses membres, ils ont prônés l’objectif de véhiculer les valeurs nobles de la citoyenneté, inculquer le sens inouïe du bénévolat. « on se prépare à impliquer d’autres enseignants dans une dynamique de débat et de workshops, d’outils pédagogiques et de recyclage artistique des déchets, de même que des préparations de fossés et des boîtes en bois pour le compostage des déchets organiques ».
La feuille de route de l’association s’articule sur une plate multi-axes. La culture, le patrimoine, le medico-psychologique et socio-éducatif. Mais comme le souligne notre interlocuteur « devant cette crise alarmante qui frappe de plein fouet la deuxième ville du pays, on ne peut rester indifférent, ce qui argumente notre souci majeur d’inclure ce combat dans nos starting-blocs dans une dynamique de désespoir créatif qui est un outil par excellence de thérapies qui visent les changements comportementaux en temps de crise. C’est le cas qui se présente à l’état actuel des choses. Ce processus qui a fait son apparition en Amérique du Nord s’intitule ACT (acceptation et engagement), a fait ses preuves et son efficicience grâce à sa relative facilité et sa brièveté ».